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L’Histoire racontée par les
Résistants et les Déportés
L’histoire du musée de la Résistance et de la Déportation de Forges-les-Eaux a commencé au milieu des années 80. Après un déménagement et une relance au début du 21e siècle, il est aujourd’hui une référence en matière d’histoire locale. Le musée a d’abord été créé par Madeleine et Marc Perrin (résistants et déportés) et Madeleine et Roger Cressent (résistants au cœur du pays de Bray). Par ailleurs, douze membres fondateurs se sont joints à l’aventure. Aujourd’hui, Pierre Berenguer et son épouse ainsi que Guy Cressent (fils de Roger) sont les derniers membres fondateurs toujours en poste au conseil d’administration.
Une commémoration avec Lucie Aubrac
A sa création en 1986, le musée est installé dans le parc de l’Hôtel de Ville. Inauguré le 1er juin 1986 par Maurice Schumann, le musée organise déjà sa première commémoration le 8 mai 1987 en présence de Lucie Aubrac.
Quelques années plus tard, le musée déménage dans des locaux plus grands rue du général Leclerc, où il se trouve aujourd’hui. En 2000, le musée est reouvert, et est géré par l’association départementale du souvenir de la Résistance et de la Déportation. L’ADSRD est présidée depuis 2004 par Pierre Berenguer et le vice-président est Guy Cressent.
Des objets pour entrer dans l'Histoire
Au rez-de-chaussée, on trouve la France et son empire dans la guerre, les Alliés, le Débarquement de Dieppe, la Meuse, Narvik, l’appel du 18 Juin, l’Allemagne nazie, Vichy et la collaboration.
A l’étage, la Résistance et la Déportation plongent le visiteur dans un univers sombre mais très émouvant grâce aux objets des déportés. Des objets incroyables qui témoignent 75 ans après d’une histoire qui touche au cœur. Ces collections ont été patiemment réunis par l'équipe du Musée en partenariat avec de nombreux donateurs, en France comme à l'étranger.
La Déportation
Une partie importante du musée nous donne ensuite rendez-vous avec le plus émouvant des récits, celui de la Déportation. On y découvre des tenues d’époque avec les photos des déportés tous originaires de Normandie. Mais aussi un tatouage sans doute unique au monde légué à sa mort par un ancien déporté. Et que dire de ces objets (jeux de société fabriqués avec de la mie de pain, carte de Noël datée de 1943…) tous confectionnés en captivité au cœur de l’enfer des camps de concentration. Ici, le récit des victimes et notamment celui des femmes ne peut laisser personne indifférent. |