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A la rencontre de l’Histoire
Le musée s’étale sur deux étages. Au rez de chaussée, l’entrée vous plonge d’emblée sur les heures sombres de l’Occupation nazie. Mannequins allemands et affiches de propagande ne laissent pas de place au doute. Le site est composé de collections privées et de dons fait par de très nombreux contributeurs.
Les crashs d’avion
Progressivement au rez de chaussée, le visiteur découvre les innombrables crashs d’avion survenus durant la guerre au cœur du pays de Bray et Vallée de la Bresle (Seine-Maritime et Somme). Des morceaux d’avion (B17, Spitfire…), des photos de pilotes mais aussi des objets et des témoignages de ceux qui l’ont vécu retracent l’histoire de chaque appareil. Entre 1943 et 1944, les crashs d’avion dans le secteur se comptent par centaines. Et chaque histoire est différente. Chaque émotion est unique.
La Résistance
Au premier étage, le visiteur plonge dans la vie quotidienne des Français sous l’Occupation. Tickets de rationnement, roue de vélo en bois, robe de mariée confectionnée dans un parachute… Le quotidien des Normands s’adapte à la guerre. Et parmi eux, il y a les réseaux de résistance. Ces hommes et femmes de l’ombre qui récupèrent et cachent les aviateurs tombés du ciel avant de les exfiltrer vers l’Angleterre.
La Déportation
Une partie importante du musée nous donne ensuite rendez-vous avec le plus émouvant des récits, celui de la Déportation. On y découvre des tenues d’époque avec les photos des déportés tous originaires de Normandie. Mais aussi un tatouage sans doute unique au monde légué à sa mort par un ancien déporté. Et que dire de ces objets (jeux de société fabriqués avec de la mie de pain, carte de Noël de 1943…) tous confectionnés en captivité au cœur de l’enfer des camps de concentration. Le récit des victimes et notamment celui des femmes ne peut laisser personne indifférent.
Les vétérans
Bien sûr, ils sont de moins en moins nombreux à venir au musée. En 2015, l’histoire du crash d’un Halifax près de Forges-les-Eaux avait permis de rencontrer le sgt A. Wiezmann. Celui-ci avait souhaité faire installer une stèle à la mémoire de ces camarades disparus. Hélas quelques semaines avant l’inauguration de la stèle, le sergent est décédé. Mais la stèle a été posée pour lui et ses camarades par le musée et de nombreux contributeurs. En avril 2018, un cycliste britannique en visite au musée s’est arrêté juste devant une photo. John, notre visiteur, venait de reconnaître son beau-père, le major Derek Lang dont l'histoire est racontée au musée. Il est une légende du côté de Saint-Valery-en-Caux. Ue histoire de plus au musée.
Histoire et Mémoire : les commémorations
L'équipe du Musée de la Résistance et de la Déportation est un acteur majeur des événements de mémoire dans notre région normande. En relation avec les autorités françaises mais aussi britanniques, américaines, australiennes, le Musée participe à de nombreuses commémorations et initie souvent la création de monuments en mémoire des aviateurs alliés tombés pour notre liberté.
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